Aller au contenu

Page:Darby - Les richesses incompréhensibles de Christ.djvu/11

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Nous avons bien de la peine à consentir à descendre aussi bas ; à nous connaître, et à dire : Je suis pécheur et rien que pécheur ; je n’ai droit à rien ; j’ai péché contre Dieu, contre les lumières de ma conscience, contre la connaissance ; je n’ai rien, et je n’ai droit à rien qu’à la condamnation. Toutefois la chose est vraie, et la conscience nous le dit, quand même la volonté ne veut pas s’y soumettre. — Vous, chers amis, si vous dites que vous pouvez vous présenter devant Dieu, allez ; mais vous ne pourrez lui répondre une seule chose sur mille ; votre conscience en est témoin, comme l’était la conscience d’Adam. Lui, n’a pas attendu la présence de Dieu ; il est allé se cacher dans les arbres du jardin, parce qu’il n’osait pas se présenter devant Dieu. Eh bien, êtes-vous prêts à être jugés ? Aimeriez-vous que tout ce que vous avez fait, vînt à être mis en évidence devant tout le monde ? Qui que vous soyez, vous n’oseriez pas vous présenter devant Dieu tels que vous êtes, avec tout ce que vous avez fait ; votre conscience rend ainsi témoignage à la justice de Dieu. Vous savez que vous êtes coupables ; si votre volonté ne vous le dit pas, vous faites bien de vous excuser. Vous aimeriez bien dire : la femme que tu m’as donnée m’a fait tomber ; mais, quoique votre conscience ne le dise pas, Dieu, dans sa