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Page:Darby - Les richesses incompréhensibles de Christ.djvu/18

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de Jésus et de son œuvre divine ! « Il nous a purifiés de nos péchés, » c’est la partie la plus glorieuse de sa grâce. — Il se montre, dans l’amour de la rédemption, plus excellent que dans la création. Jésus a-t-il cessé d’être homme ? Non, c’est l’homme-Dieu, qui se manifeste comme l’homme fait péché. Ce n’est pas un Messie qui accomplissait les promesses faites à un peuple ; c’est plus que cela : il s’agissait de tout ce qui se passe entre Dieu et l’homme ; entre Satan et le péché ; sans cela la bénédiction aurait été impossible. Si je dis : est-ce que le péché me sépare de Dieu ; est-ce que la puissance de Satan me sépare de Dieu ? Non. — Est-ce que, moralement même, il y a une barrière entre le cœur de Dieu et l’homme ? — Non. Tout ce qui pouvait être considéré comme une barrière entre moi et Dieu, a été ôté dans la mort de Jésus. Là où les difficultés sont insurmontables, là où se découvre le cœur de l’homme qui ne peut pas s’élever à la hauteur des pensées de Dieu, Christ s’est présenté, dans la faiblesse la plus complète. Il est venu dans les parties les plus basses de la terre ; et, là, Il a posé cette pierre inébranlable, ce rocher des siècles ; c’est là, que nous avons trouvé la certitude de notre salut. C’est là, que sont les richesses incompréhensibles de Christ. Qu’est-ce qui peut nous être refusé, maintenant que Dieu