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Page:Darby - Sur la formation des églises 1841.pdf/9

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sée à l’Église de Dieu serait parvenue à un corps connu. Eh bien ! je puis aller plus loin et dire qu’il est évident qu’on doit ardemment désirer des pasteurs et des docteurs pour conduire ces congrégations ; et que Dieu les a suscités dans l’Église telle qu’elle nous est présentée dans la Parole.

Ayant reconnu ces vérités importantes, savoir : 1° l’union de tous les enfans de Dieu ; 2° l’union de tous les enfans de Dieu dans un même endroit ; ayant reconnu, en outre, qu’elles sont mises en évidence dans la Parole de Dieu, la question semblerait résolue. Mais, patience.

On ne peut pas nier que ce fait constaté par la Parole de Dieu (car c’est un fait et non pas une théorie) a cessé d’exister ; et la question à résoudre est celle-ci : Comment un chrétien doit-il juger et agir quand un état de choses décrit dans la Parole a cessé d’exister ? Vous me dites : le rétablir. Votre réponse est une preuve du mal ; elle suppose une puissance en nous-mêmes. Comprenez la Parole et obéissez à la Parole en tant qu’elle s’applique à un pareil état de chute. Ce que vous me répliquez suppose deux choses : 1° que c’est la volonté de Dieu de rétablir de nouveau cette économie après qu’elle a manqué ; 2° que vous êtes capables de le faire et envoyés pour cela. Je doute de l’une et de l’autre de ces prétentions.

Je suppose un cas. Dieu a fait l’homme innocent : Dieu a donné à l’homme sa loi. Chaque chrétien confessera que le péché est un mal et qu’on ne doit pas