apportés de Saint-Cloud. Ils les ont rendus à leurs propriétaires. Et maintenant, ils occupent une jolie position, à la Présidence.
― À la Présidence ! Ah ! bah ! Ah ! bah !…
― Oh ! on leur devait bien cela. Des Alsaciens ! Des enfants de ces malheureuses provinces sacrifiées… Les Alsaciens avant tout ! Voilà le mot d’ordre, aujourd’hui… Et c’est justice…
― Je crois bien !…
Nous arrivons au cimetière. L’inhumation a lieu rapidement. Et, de toutes les larmes qui se répandent sur la tombe du vieillard, ce sont peut-être celles que je verse qui sont encore les plus sincères…
La cérémonie est terminée ; les fossoyeurs achèvent de combler la fosse. On se sépare à la porte du cimetière. Ma sœur, les yeux tout rouges, rentre en voiture à la maison avec Mme de Folbert et son fils. Moi, je suis mon père qui se rend à pied chez l’imprimeur dont il veut acquitter la facture. Le père Merlin nous accompagne.
Mon père semble déchargé d’un grand