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Page:Daudet - Les Amoureuses, Charpentier, 1908.djvu/165

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me faut aller à l’école et que c’est ben ennuyeux avec le temps qu’il fait.

Chaperon-Rouge

D’abord, tu es un nigaud de pleurer ; le bon Dieu ne t’a pas donné des yeux pour en faire des citernes ; du reste, si tu épuises toutes tes larmes aujourd’hui, comment feras-tu quand tu seras grand ; il faut garder une poire pour la soif, que diable !? Viens t’asseoir à mes côtés sur le pied de cet arbre-là. Comment t’appelles-tu ?

l’enfant

Je suis le petit Picou, le fieu du grand Picou qui louche.

Chaperon-Rouge

Eh bien ! Picou, si tu m’en crois, nous allons d’abord déjeuner ; ensuite… nous verrons. Qu’as-tu dans ce panier ?

l’enfant

Oh ! mam’selle, faut pas y toucher ; c’est