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Page:Daudet - Port-Tarascon, 1890.djvu/88

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des marais, et l’amena en ville, liée seulement d’un ruban bleu, mais domptée, captivée par l’innocence et la piété de la sainte.



Depuis, les Tarasconnais célèbrent tous les dix ans une fête où l’on promène à travers les rues un monstre en bois et carton peint, tenant de la tortue, du serpent et du crocodile, grossière et burlesque