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Page:Daveluy - Le cœur de Perrine, 1936.djvu/122

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loin, perdu en des pensées, mélancoliques, une vraie mine d’amoureux délaissé, comme dans la Claire Fontaine qu’il chante à mi-voix souvent : « J’ai perdu ma maîtresse, pour un bouquet de roses que je lui ai refusai… » Seulement, dans ce cas-ci, c’est toi qui refuses tout, n’est-ce pas ?… Tu ne m’en veux pas de mes stupides plaisanteries, j’espère ? En tous cas, sois tranquille, André t’aime toujours, n’en verrais-je la preuve que dans le regard féroce qu’il a lancé à notre désopilante Huronne, lorsqu’elle lui a demandé un jour de lui donner cet anneau d’or tout petit, petit, qu’il porte à son doigt. André ne me l’a pas dit, mais il est à toi, cet anneau, n’est-ce pas, j’ai cru reconnaître un des