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Page:Daveluy - Le cœur de Perrine, 1936.djvu/229

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— Oh ! M. le capitaine, je n’ai voulu dire rien de cela.

— Je le sais, Manette… Tenez, nous voici à destination. Ma petite chérie, dit Charlot à sa petite fille en l’embrassant, tu vas suivre Manette au jardin, tandis que nous irons installer avec grand soin le pauvre oncle André. Dans une heure, j’irai te retrouver sous les arbres.

— C’est long, une heure ? demanda la petite.

— Non, mignonne.

— Alors, je veux bien. Prends-moi, Manette.

— Petit Père, pria Pierrot, voulez-vous de moi, pour les petits messages ? J’aimerais tant vous aider.

— Demain, Pierrot, tu nous aideras. Il y aura beaucoup à faire. En attendant, suis Manette et Lise pour me faire plaisir. Tu veux ?

— Oui, papa. À tout à l’heure. Oh ! voici M. le Chirurgien… M. Bouchard.

— Allons, allons, éloignez-vous, mes chéris.

Un quart d’heure plus tard, Charlot, voyant le malade confortablement couché et pris de sommeil, grâce à une ponction calmante du médecin, qui s’installait pour un quart d’heure encore près du malade, sortit doucement de la chambre et se dirigea vers la nouvelle pièce que Perrine avait aménagée. Manette l’arrêta au pas-