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Page:David - Les Patriotes de 1837-1838, 1884.djvu/24

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les patriotes

gèrent d’avoir fui devant des hommes de cœur, en s’attaquant à des personnes sans défense et aux propriétés. Ils brisèrent les vitres de la maison de M. Papineau, et allèrent ensuite saccager l’imprimerie de M. Louis Perrault sur la rue Saint-Vincent, où ils détruisirent les presses du Vindicator, dans l’espoir de réduire au silence cet organe puissant de la cause nationale, ce terrible adversaire de la tyrannie bureaucratique.

Les Fils de la liberté s’étaient réunis, le 6 novembre, pour la dernière fois, car, quelques jours après, leurs chefs étaient jetés en prison sur accusation de haute trahison, et les Canadiens prenaient les armes pour s’opposer à l’exécution des mandats d’arrestation.

Pendant que quelques uns des Fils de la liberté languissaient dans les cachots, on trouvait les autres sur les champs de bataille de Saint-Denis, de Saint-Charles et de Saint-Eustache.


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