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Page:David - Les deux Papineau, 1896.djvu/114

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LES DEUX PAPINEAU

toutes les paroisses du comté, j’y reconnais les influences solides, durables, méritées qui ont fait toutes les élections. Pesez les raisons que je vous donne, pesez celles que d’autres amis éprouvés vous donneront à l’appui des résolutions qui vont être lues, et dont ma conversation avec vous n’est que le commentaire. Si vous les trouvez bonnes, si vous les adoptez, je sais qu’elles deviendront, à votre recommandation, d’après vos exemples et vos explications, la règle de conduite de vos concitoyens.

« Je crois que nous devons prendre l’engagement de discontinuer l’usage des vins, eaux-de-vie, rhums et de toutes autres liqueurs spiritueuses importées et taxées. L’on trouvera l’avantage public et particulier dans l’abstinence de ces objets. Mais qu’au moins, ceux qui croient trouver de l’utilité dans l’usage des spiritueux, ceux qui veulent en faire usage prennent de ceux qui sont fabriqués dans le pays, plutôt que de ceux qui viennent du dehors. Vous, en particulier, cultivateurs, vous feriez par là votre bien. C’est une remarque que font