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Page:Daxhelet - Cœur en détresse.djvu/125

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CŒUR EN DÉTRESSE

ment suggestifs d’un état psychique qui allait se dévoiler.

— Or, ne vous en prenez qu’à vous-même, mon cher comte, disait Gervel. Si la vie jusqu’ici a été pour vous décevante, peut-être l’ordonnâtes-vous mal ? L’amour qu’aujourd’hui vous maudissez, ne vous a-t-il pas fourni d’abondantes et merveilleuses jouissances ?

— Oui, répondit Jacques, j’ai cru connaître, à certaines heures, des paradis splendides et incomparables. J’ai élevé dans mon cœur un temple à la Volupté et entraîné mes sens à l’accomplissement des rites préliminaires aux extases. Hélas ! mon cœur est jonché de ruines, et les ivresses brisantes m’ont fait las et malade, à l’heure à peine sonnée du midi de ma vie.

— Mais n’avez-vous pas, du moins, à quelque instant, trouvé et possédé la Beauté que vous cherchiez ?