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Page:Daxhelet - Cœur en détresse.djvu/16

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CŒUR EN DÉTRESSE

L’homme et l’enfant s’étaient bientôt pris l’un pour l’autre d’une vive affection. Or, ce lien qu’une efflorescence inexpliquée de mutuelle sympathie établissait entre eux, ne fut pas un mince adjuvant pour hâter le développement de l’intelligence de l’élève et pour faire plus rapide son acheminement vers la possession d’une instruction solide et variée.

Du reste, les méthodes du professeur ne procédaient point des dissolvantes pédagogies qu’on a érigées en systèmes ; et nul programme asservissant ne limitait maladroitement le champ ouvert et libre de son enseignement.

Le cerveau juvénile de son disciple, Gervel le pétrissait à sa guise, étant seul à en aiguiser l’activité, seul à en éveiller la sensibilité. Pendant un lustre, Jacques grandit, échappant à cette pitoyable « étuvée d’âmes »