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Page:Daxhelet - Cœur en détresse.djvu/174

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CŒUR EN DÉTRESSE

Nous sommes rentrés tôt. Le froid brouillard qui d’abord planait au-dessus de la forêt, s’est abattu tout-à-coup avec une incroyable rapidité jusque sur nos membres, au point que nous avions l’air de nous mouvoir au fond d’une mer.

Pourtant toute cette tristesse des choses m’attire singulièrement. Longtemps je suis resté à la fenêtre, le regard perdu. À travers les vitres pleurantes, le parc aussi avait un aspect sous-marin.

Et, dans ce décor, mon rêve mettait des ombres.

Pour mon imagination se précisèrent alors des monstres qui n’étaient que les Désirs insensés dont fut empoisonnée ma vie passée. Puis je vis clairement un fantôme qui s’avançait lentement. Je le reconnus aussitôt : c’était la jeune femme, qui, naguère, glissait au ras de l’eau. Mais, cette