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Page:Daxhelet - Cœur en détresse.djvu/207

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CŒUR EN DÉTRESSE

temps coiffé Sainte Catherine, dont la vie se partage entre des jeûnes ascétiques et d’incoercibles migraines…

— Alors, tes visites, depuis huit jours…

— D’affaires, uniquement. Une pareille union, voilà qui me défriserait singulièrement. As-tu pu, un instant supposer ?…

— Moi, non !

— La femme que j’épouserais, vois-tu, Jacques, ne pourrait être que la femme que j’aimerais : oui, je voudrais l’aimer ; je la voudrais belle, radieuse et souveraine en sa beauté…

Il faillit ajouter : Je la veux telle qu’est Suzanne. Mais il esquiva la confidence par une formule banale :

— Qui sait ? Peut-être, un jour…

Gervel les rejoignit, juste à ce moment.