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Page:Daxhelet - Cœur en détresse.djvu/71

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CŒUR EN DÉTRESSE

grande chambre encore close, elle croyait ouïr, telle une musique lointaine, la complexe chanson de Paris. Une mélancolie lui étreignait le cœur : elle entrevit des jours longs, monotones, alternant avec des nuits de silence et de peur, dans ce manoir sépulcral.

Ils passèrent les premières semaines de leur séjour à Mavesée à visiter leur demeure, qui leur parut froide, presque lugubre, et le grand parc, où le printemps, à chaque pas, faisait éclore sous ses caresses les innombrables joyaux de la parure de l’été qui venait. Ils eurent de bonnes heures, auxquelles ils crurent s’aimer et être heureux.

Jacques conduisait Germaine en des sentiers joyeux qu’il se figurait retrouver, tant le souvenir de les avoir vus semblait remonter loin. Il fallait qu’il lui nommât chaque