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Page:De Balzac - Aristippe, ou De la Cour, 1658.djvu/89

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quand en un moment tout son travail fut gasté, & toute l’eloquence de son Orateur renversée, par la brusque response que luy fit le Gouverneur de Figeac.

Cette Princesse s’estant addressée à luy, avec une mine de triomphante, & luy ayant demandé, (plustost pour couronner une chose faitte, et avoir des applaudissemens, que pensant avoir besoin de son opinion) ce qui luy sembloit de la Harangue qu’il avoit ouïe : Madame, luy respondit-il, avec une parole si forte, qu’elle cassa les articles du Traitté à demi-conclu, Il me semble que Monsieur que voilà a bien estudié, mais mes compagnons ni moy ne sommes pas d’avis de payer ses estudes, de nos testes.

Ce Monsieur neantmoins, dont je vous parleray une autre fois, estoit un tres-habile Negociateur : Il avoit reüssi ailleurs tres-heureusement ; Et quoy qu’il regnast en l’Art de bien dire, il n’estoit pas pour-