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Page:De Banville - Odes Funambulesques.djvu/392

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poésie en coupe réglée et de s’en faire des rentes. Ils composaient et faisaient représenter des pièces en cinq actes, chacun d’eux écrivant son acte en vers le matin avant déjeuner. Après avoir fait d’extraordinaires dépenses de talent et d’invention, tous les trois sont morts à la peine, car les poëtes ne doivent pas gagner de l’argent.


Ballade des travers de ce temps.Le docteur, page 260, strophe I, vers 5. ― C’est le docteur Louis Véron. ― Montjoye, page 260, strophe I, vers 6. ― Peintre et auteur dramatique d’un très grand talent, Montjoye avait reçu tous les dons, sans en excepter l’esprit et même la beauté. ― Mais il ignorait que l’artiste n’a pas le temps de vivre, et doit se cloîtrer comme un cénobite. Il se jeta à cœur perdu dans des amours romanesques et, quand vinrent les désillusions, se consola avec l’absinthe : on devine le reste ! ― Machin (du Tarn), page 261, strophe II, vers 27. ― Je crois bien que c’était M. Pagès (du Tarn.) On le trouvait excentrique, parce qu’il refaisait à la moderne les tragédies de Racine et les costumait en habit noir ; on ne devinait pas