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Page:De Gaspé - Les anciens canadiens, 1863.djvu/258

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LES ANCIENS CANADIENS.

vivre et mourir avec mes parents et mes amis ; et, comme toi, reposer ma tête sous cette terre que j’aime tant. Tout me fait espérer, mon frère, qu’après une vie très agitée dans notre jeunesse, nous verrons plus tard de meilleurs jours.

Les deux amis se séparèrent après un long et affectueux entretien, le dernier qu’ils eurent dans cette colonie que l’on appelait encore la Nouvelle-France. Lorsque le lecteur les y retrouvera après quelques années, elle aura changé de nom et de maître.