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Page:De Sales - Introduction à la vie dévote, 1619, édition Boulenger, 1909.pdf/259

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pourmenais, dit-il, moi-même avec moi-même sur le soleil couchant, et passais le temps sur le rivage de la mer ; car j’ai accoutumé d’user de cette récréation pour me relâcher et secouer un peu des ennuis ordinaires » ; et là-dessus il discourt de la bonne pensée qu’il fit, que je vous ai récitée ailleurs[1]. Et à [l’exemple encore de saint Ambroise, duquel parlant saint Augustin, il dit que souvent, étant entré en sa chambre (car on ne refusait l’entrée à personne), il le regardait lire ; et après avoir attendu quelque temps, de peur de l’incommoder, il s’en retournait sans mot dire, pensant que ce peu de temps qui restait à ce grand pasteur pour revigorer et récréer son esprit, après le tracas de tant d’affaires, ne lui devait pas être ôté. Aussi, après que les Apôtres eurent un jour raconté à Notre Seigneur comme ils avaient prêché et beaucoup fait : « Venez, leur dit-il, en la solitude, et vous y reposez un peu ».


CHAPITRE XXV

DE LA BIENSÉANCE DES HABITS


Saint Paul veut que les femmes dévotes (il en faut autant dire des hommes) soient revêtues d’habits bienséants, se parant avec pudicité et sobriété. Or, la bien-

  1. au chapitre XII de la deuxième Partie.