pare, car le jugement est proche. La mère de saint Symphorien voyant qu’on le conduisoit au martyre, crioit après lui : Mon fils, mon fils, souviens-toi de la vie éternelle, regarde le Ciel, et contemple celui qui y règne : te voilà au terme heureux de cette courte et misérable vie. Je vous le dis ainsi, Philothée : regardez le Ciel, et ne le perdez pas pour la terre. Regardez l’enfer, et ne vous y jetez pas pour le plaisir de quelques momens ; regardez Jésus-Christ, et ne le renoncez pas pour le monde, et quand la pratique de la vie dévote vous semblera dure, chantez avec saint François :
A cause des biens que j’attends,
Les travaux me sont passe-temps.
Vive Jésus, auquel, avec le Père et le Saint-Esprit, soit honneur et gloire maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Vous prendrez votre chapelet par la croix, que vous baiserez après vous en être servi, pour former sur vous le signe du Chrétien ; et puis vous vous mettrez en la présence de Dieu, et direz le Credo, tout entier.