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Page:De Staël - Corinne ou l'Italie, Tome II, 1807.djvu/188

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CORINNE OU L’ITALIE.

jours me restent-ils ? — Chère amie, dit Oswald, en la serrant contre son cœur, je jure qu’avant trois mois je ne te quitterai pas, et peut-être même alors.... — Trois mois, s’écria Corinne, je vivrai donc encore tout ce temps ; c’est beaucoup, je n’en espérais pas tant. Allons, je me sens mieux ; c’est un avenir que trois mois, dit-elle avec un mélange de tristesse et de joie qui toucha profondément Oswald. — Tous deux alors montèrent en silence dans la voiture qui les conduisit à Naples.