Aller au contenu

Page:De l'amour des femmes pour les sots. Nouvelle éd. (1858).pdf/14

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ont pour ce ruban des motifs plausibles de préférence.

Partant de cette donnée, des philosophes se sont demandé si elles mettaient un soin également sérieux dans le choix d’un amant ou d’un mari.

La plupart en ont douté.

Quelques uns ont posé comme axiome que ce qui déterminait les femmes à cet égard, ce n’était ni la raison, ni l’amour, ni même le caprice ; qu’un homme leur plaisait, par cela seul qu’il s’était présenté à elles le premier, et que, quand il était remplacé par un autre, celui-ci n’avait d’autre mérite que d’être venu avant le troisième.

Ce système irrévérencieux a longtemps prévalu.