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Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/19

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noms anciens, comme l’attestent les lois des romains, qu’ils convenoient aux choses qui les portoient, et donnoient clairement à connoître ce qu’elles étoient. C’est pourquoi les preuves tirées des noms sont d’un grand poids chez les théologiens et les jurisconsultes.

C’est ainsi que, dans l’Écriture, il est dit de Nabal : que son nom portoit qu’il étoit fou, et que la folie l’accompagnoit par tout. Saint Paul, dans l’épître aux Hébreux, voulant montrer l’excellence et la supériorité de J.-C. sur tous les autres enfans des hommes, le prouve ainsi : Jésus-Christ l’emporte d’autant plus au-dessus des autres hommes, en excellence et en perfection, que le nom qu’il a reçu est plus beau et plus noble qu’aucun de ceux qui ont jamais été donnés aux hommes.

C’est dans ce sens qu’il dit ailleurs, en parlant de Jésus-Christ : Dieu le