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Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/24

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C’est avec ces élémens qu’il forma tous les corps qui sont sujets à la corruption ; en commençant par les plus vils, et continuant, toujours par degrés, des moins parfaits aux plus parfaits. Ainsi donc il forma d’abord les minéraux ; puis les végétaux, les plantes, les arbres et les zoophites. Il créa, enfin, les reptiles, les poissons, les oiseaux et les quadrupèdes.

Dieu finit tout son ouvrage par la création de l’homme et de la femme, qu’il fit à son image et ressemblance. Il fit d’abord l’homme ; ensuite la femme, qui fut son dernier ouvrage.

Dieu se complut dans la création de la femme. Il y épuisa tout son savoir et toute sa puissance. Il lui fut impossible de rien imaginer de plus parfait. Il fut étonné lui-même de la beauté de la femme ; il admira ses charmes, et s’unit à elle.