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Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/28

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animaux, hors du paradis, dans un lieu champêtre. Dieu le fit entrer ensuite dans le paradis, où devoit être créée la femme. C’est pour cette raison que la femme, accoutumée à l’élévation du lieu de sa naissance, a reçu de la nature ce privilége spécial, de ne jamais sentir d’étourdissement ou de trouble dans sa vue, quelqu’élevé que soit le lieu d’où elle regarde en bas. On remarque le contraire dans l’homme. Et de plus, si, dans le même moment, un homme et une femme tombent dans l’eau, et ne peuvent y recevoir aucun secours, la femme surnagera plus long-temps que l’homme, qui se noîra plutôt qu’elle.

Que la noblesse de l’homme tire un nouvel éclat du lieu où il a pris son origine, c’est ce que confirment clairement les lois civiles et les sacrés canons. D’ailleurs, c’est l’usage et la coutume de tous les peuples, de faire