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Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/31

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soit aperçu : tant le sommeil que Dieu lui avoit envoyé, étoit profond (4). L’homme est donc l’ouvrage de la nature, et la femme, celui de Dieu. C’est pour cette raison que la femme est plus propre que l’homme à être une image de la beauté divine, et souvent elle en est toute rayonnante. Sa beauté ravissante et ses agrémens sans nombre, ne nous en convainquent-ils pas suffisamment ?

En effet, la beauté n’étant rien autre chose qu’un rayon de la lumière et de la beauté éternelle, répandu sur les choses créées, qu’il rend belles et éclatantes ; la divinité a choisi la femme préférablement à l’homme, pour se communiquer à elle avec profusion.

Ainsi le corps de la femme est ce qu’il y a de plus admirable et de mieux disposé. Sa chair est délicate, son teint clair et blanc, sa peau belle, sa tête bien faite, ses cheveux sont