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Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/38

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porte encore que Dieu augmenta tellement la beauté de Judith, qu’on ne pouvoit la regarder sans étonnement et sans admiration ; nous lisons enfin, que Susanne étoit très-belle et très-aimable.

Ne voyons-nous pas encore dans l’écriture, que Job, après toutes sortes d’épreuves, et après avoir été assiégé, de toutes parts, de maux et de misères, Dieu voulut enfin récompenser sa patience ; entre autres choses, il lui donna trois filles, plus belles que les trois Grâces, et que nulles femmes n’avoient jamais égalées en beauté.

Si nous lisons les histoires des vierges saintes que l’église catholique honore, nous verrons, avec admiration, avec quelle profusion elle élève, par ses louanges, leur grande beauté au-dessus de celle de tous les enfans des hommes. Mais, entre ces filles saintes, la vierge Marie, mère