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Page:Delair - L’Éloge d’Alexandre Dumas, 1872.djvu/34

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voir réunies à cette fête, autour du buste si vivant dû au ciseau de Benvenuto Cellini, les gloires de la scène française, et près des combattants de la bataille romantique, compagnons d’armes du défunt, les étoiles de la comédie nouvelle, confondus dans un même sentiment de douleur. Lorsqu’à la voix de Mme Arnould-Plessy, personnifiant la France dans toute l’éloquence de son génie et de son désespoir, tant de larmes réelles coulaient des yeux de tels artistes, nous le répétons, c’était une chose vraiment grande et touchante.

Aujourd’hui l’auteur de ces vers doit un témoignage public de gratitude à ceux qui ont si noblement interprété sa pensée, en y ajoutant leur talent et leur cœur : — à M. Berton, qui sait unir si haut le goût et la force ; à Mme Marie Laurent, le Drame même, vivant et poignant ; à M. Mélingue, l’inimitable, l’éternel D’Artagnan ; à M. Dumaine, si puissant d’expression populaire ; à la charmante Mlle Laurence Gérard ; à Mlle Des-