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Page:Delamétherie - Leçons de géologie I.djvu/247

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DE GÉOLOGIE.


Les eaux augmentaient également, elles couvraient tout le globe, et s’élevaient au-dessus de sa surface à une grande hauteur, que nous ne saurions évaluer, même par approximation.

On voit que la croute du globe est entièrement fermée dans les eaux à une profondeur considérable, qui nous est inconnue, et par une dissolution aqueuse.

On ne trouve point de sels dans ses cristallisations, d’où on doit conclure que ces eaux n’en contenaient point, et qu’elles étaient des eaux douces.

Enfin, quelques substances minérales, telles que les volcaniques ont cristallisé par une dissolution ignée.

Cette surface du globe n’était pas plane : les masses des cristaux s’amoncelaient ça et là, elles formaient les montagnes dont nous avons donné la description.

Ces montagnes, qui, dans ces tems étaient roides et escarpées, ont été dégradées, et leurs pentes sont devenues douces.

Les eaux de la surface du globe diminuèrent peu à peu ; les continens commencèrent à se découvrir ; les êtres organisés parurent…

Les cristallisations minérales continuèrent d’avoir lieu, les débris des êtres organisés se mélangèrent avec ces nouvelles substances, et les terrains secondaires furent formés…

On doit distinguer, dans ces cristallisations minérales, trois modes particuliers.

1°. Les cristallisations régulières, telles que celles du quartz ou cristal de roche, des grenats, tourmalines, topazes, rubis, diamans…, celles du fluor, des calcaires, des substances métalliques pures ou minéralisées…

2°. Les cristallisations confuses, telles que celles du quartz en masse, du pétrosilex, de la lydienne…, des marbres, des