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Page:Delgado - Impressions de mes voyages aux Indes.djvu/113

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instant que rien n’avait été si beau entre le ciel et la terre. Vers cinq heures le tumulte commença : nous arrivions à Prôme et tout le monde se préparait à descendre. À la gare, qui était proche, nous attendait le même wagon, dans lequel le cuisinier préparait déjà ce qu’on peut appeler pour le train, un frugal repas.

De nouveau, nous étions à Rangoon. J’y visitais les écoles de filles, d’une propreté exemplaire, avec une organisation tout ce qu’il y a de plus moderne. C’est une dame birmane qui se chargea de me conduire dans toutes les différentes classes, elle-même s’occupant beaucoup de l’éducation de toutes ces jeunes filles à qui elle consacre la plus grande partie de son temps.

Le lendemain, nous quittions définitivement la Birmanie, en faisant des adieux touchants à Rangoon. Nous repartions sur « l’Angora », sur lequel nous retrouvâmes les mêmes cabines et avons fait un voyage aussi agréable qu’en allant, car la mer était belle, pareille à un lac. Deux jours de traversée et nous débarquions de nouveau à Calcutta, retrouvant en parfaite santé tous ceux que