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Page:Delgado - Impressions de mes voyages aux Indes.djvu/97

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marcher ; mais elles font souffrir davantage je crois, ceux qui les regardent.

Les costumes de toutes ces races asiatiques sont très variés et très seyants. On voit tous les habitants tête nue, s’abritant d’une ombrelle en soie ou en papier, qui offre un cachet gracieux à leur personnalité, dans laquelle il y a tant d’amabilité et de charme.

La verdure autour de la ville est magnifique, la végétation y est très abondante, mais ce qu’il y a de remarquable ce sont deux superbes lacs aux eaux claires et limpides, au milieu desquels s’élèvent de ravissants ilôts. On y fait beaucoup de canotage, un club très joli est construit au bord du lac où l’ombrage si épais y attire un grand nombre de promeneurs pendant l’été. Un magnifique jardin fait tout le tour de ces lacs ; les piétons seuls ont le droit d’y pénétrer. Cependant dans une certaine partie, les voitures y sont autorisées, mais pas du tout les automobiles.

De grandes pelouses au gazon si vert et si uni, représentent de grands tapis de soie étendus. Chaque jour, le soir vers cinq ou six heures, cette promenade devient mon-