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Page:Delly - Gwen, princesse d'Orient, 1981.pdf/211

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XIV


Le ciel avait été sombre toute la journée et il faisait déjà presque nuit quand Mlle Dourzen, le lendemain, s’engagea sous l’épaisse voûte de l’avenue, formée d’arbres centenaires, qui précédait le château de Kermazenc. À la grille, l’un des gardiens l’attendait et l’introduisit aussitôt. Dans le grand vestibule décoré d’anciennes tapisseries, Wou vint au-devant d’elle et, par l’escalier de granit d’une majestueuse beauté, la conduisit à l’appartement de son maître.

Quand elle entra dans le salon, Dougual se leva et s’avança, les mains tendues.

— Je suis heureux de vous voir, ma cousine. Oui, dans ma terrible angoisse, ce me sera un apaisement passager de parler avec vous d’elle, ma bien-aimée Gwen…