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Page:Delly - Gwen, princesse d'Orient, 1981.pdf/226

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GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

se cachera le plus près possible. Si vous avez besoin de son aide, il aura vite fait d’accourir… Ah ! si je n’étais retenu par ma blessure, c’est moi qui serais là ! Quelles heures torturantes je vais passer, pendant que vous serez là-bas !

— Mais rien ne dit que Gwen se trouvera dehors cet après-midi ?

— Il y a des chances, car le temps est doux et ensoleillé… Si elle n’y est pas, il faudra retourner demain, les jours suivants… tant qu’il faudra !

Mme de Penanscoët fit observer :

— Comme Wou s’est fait reconnaître d’elle hier soir, il y a lieu de penser qu’elle sera maintenant aux aguets, dans l’espoir d’une proche délivrance.

— C’est probable… Ma pauvre Gwen !… Savez-vous ce que je crains ?… ce qui est mon angoisse de tous les instants ?… C’est qu’ils la fassent mourir comme sa mère !

— Oh ! s’exclama Mlle Herminie. Non, ne vous faites pas ces imaginations, Dougual !

Nouhourmal ne dit rien. Mais un grand pli se formait sur son front, et les énigmatiques prunelles sombres devenaient plus sombres encore.


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


Vers deux heures, cet après-midi-là, Gwen descendit de sa chambre. Elle était pâle, fris-