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Page:Delly - Gwen, princesse d'Orient, 1981.pdf/245

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GWEN, PRINCESSE D’ORIENT

— Fort peu de chose, mon cher ami, pour ce qui a rapport à la pupille de mon mari. Dougual de Penanscoët, la trouvant à son goût, a eu le tort de la faire enlever l’année dernière. Mais il l’a épousée religieusement

— On dit cependant que M. Dourzen l’a fait rechercher par la gendarmerie, à Kermazenc ?

— Non, non, il s’agit d’une tout autre affaire. Nous avions loué une maison, propriété de cette jeune fille, à un parent du comte Ivor de Penanscoët Or, ce parent a été victime d’un assassinat et ses domestiques prétendent que le meurtrier est un serviteur de Dougual. Au reste, cela n’est point prouvé et les gendarmes n’ont rien découvert.

Cette version se répandit dans le pays et vint aux oreilles de Mlle Herminie. Elle dit à Dougual et à Gwen :

— Maintenant, les Dourzen ne vous mettront plus de bâtons dans les roues pour la régularisation civile de votre mariage. Ils s’y prêteront plutôt, au contraire.

— J’irai voir M. Dourzen ces jours-ci, dit Dougual. Mais ce qui me préoccupe surtout, c’est de savoir cet odieux Ivor embusqué à Ti-Carrec.

M. Dourzen doit pouvoir le faire partir. D’après ce que j’ai compris, il n’y a pas eu de location.