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Page:Delly - Gwen, princesse d'Orient, 1981.pdf/55

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V


Dans la matinée du lendemain, comme Gwen était en train d’apprendre une broderie javanaise que lui montrait une de ses suivantes, elle vit apparaître Dougual. Il s’assit près d’elle, tandis que la Javanaise s’éloignait après une profonde prosternation.

En remarquant la physionomie un peu assombrie de son mari, Gwen demanda avec inquiétude :

— Qu’y a-t-il, Dougual ?

Il se pencha en entourant de son bras les épaules de la jeune femme.

— Quelque chose de pénible pour nous, ma Gwen… Il va falloir nous séparer, pour un peu de temps.

— Nous séparer ?… Oh ! Dougual !

— Tu seras courageuse, ma bien-aimée, parce qu’il s’agit de choses graves… Et tout