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Page:Delzant - Les Goncourt, 1889.djvu/351

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Il a passé, à la vente Curmer (19 mai 1874) un exemplaire qui est ainsi décrit dans le Catalogue :

« No 13. — La Lorette… Dentu, 1853, in-12, maroquin rouge janséniste, doublé de maroquin rouge au commencement, maroquin noir à la fin (Hardy). Ce volume est devenu un chef-d’œuvre. Chaque page a été habilement remontée en grand format et encadrée d’un large filet d’or. Il est orné de dix aquarelles de Pauquet dont un portrait de Gavarni et d’un autographe de l’un des frères de Goncourt. La reliure a une double garde en maroquin, la première parsemée de roses, la dernière parsemée de larmes. Cet exemplaire fut acheté 580 francs par le baron Portalis. Il a dû reparaître, un peu plus tard, dans un des catalogues du libraire Rouquette.

2e et 3e éditions faites en même temps que la précédente. Le succès de ce petit volume a été prodigieux. Il était publié à cinquante centimes.

4e édition :vol. in-64, Paris, Dentu, 1855.

5e édition : La Lorette, avec un dessin de Gavarni, gravé à l’eau-forte par Jules de Goncourt, plaquette in-16 raisin, avec encadrement tiré en noir ou en rouge, Paris, G. Charpentier, 1883. Tirage à cinq cents exemplaires numérotés : nos 1 à 50, sur papier du Japon, avec triple épreuve de la gravure sur Japon, Chine et Hollande, en rouge, bistre et noir ; 51 à 100, sur Whatman, avec double épreuve, sur Japon et Hollande, bistre et noir ; 101 à 500, sur Hollande, simple épreuve en noir. Cinquante exemplaires de passe ont été tirés pour les amis de l’auteur survivant. Ils portent, au dos du faux titre : Exemplaire offert à M. … et ne sont pas numérotés. Ils ont l’encadrement rouge.

Des exemplaires ont une mauvaise pagination et, quoique complets, passent sans interruption, de la page 44 à la page 49.

On trouve annoncée, dans la seconde édition de Manette Salomon : La Lorette, 1 vol. de luxe, gr. in-8, avec quatorze illustrations par Félicien Rops. Ces planches ne sont pas mentionnées dans la description de l’œuvre gravé de Rops par Hippert et Linnig, dans leur Peintre-graveur hollandais et belge ni dans le Catalogue raisonné par Érastène Ramiro (Rodrigues). Elles n’ont jamais été qu’un projet et le livre, sous cette forme, n’a pas paru.

4. — Mystères des Théâtres.

(1852) par Edmond de Goncourt, Jules de Goncourt, Cornélius Holff.

Édition unique :vol. in-8o, Paris, Librairie nouvelle, 1833.

C’est un recueil d’articles de critique dramatique parus dans le Paris. Cornélius Holff est un des pseudonymes du comte de Villedeuil qui en était le rédacteur en chef. Il existe quelques exem-