Aller au contenu

Page:Demangeon - Le Déclin de l’Europe, 1920.djvu/71

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

année avant la guerre, les importations l’emportaient encore sur les exportations, on constate, à partir de 1915, des excédents considérables d’exportations : 226 millions de yen en 1915, 371 en 1916, 568 en 1917, 293 en 1918 ; depuis la fin de la guerre, on note une forte poussée d’importations qui semble marquer le retour à une situation plus normale. Du fait de la guerre qui occupait ses concurrents commerciaux, le Japon a pu conquérir de nouveaux marchés. De 1913 à 1915, ses exportations en Russie avaient augmente de 870 pour 100. De 1913 à 1917, ses exportations vers le Royaume-Uni ont passé de 2 milliers de yen à 10 977 pour le zinc, de 5 207 à 30 642 pour le cuivre, de 145 à 2 604 pour les conserves. Il y a dans cette progression une forte hausse qui résulte de l’augmentation des prix, de sorte que l’accroissement du trafic réel ne correspond pas à l’accroissement des valeurs ; mais, sauf pour quelques marchandises (en 1918, la houille, la soie écrue, le fil de coton), il y a eu réellement augmentation des quantités de marchandises exportées.

Ce développement du commerce extérieur, caractérisé par la supériorité des exportations,