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Page:Des Monts - Les Legendes des Pyrenees 3e, 1876.djvu/112

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En lisant ces lignes, Blondinette sentit une sueur froide glisser sur son front de vierge. L’ange de la mort la toucha du bout de son aile glacée et ses lèvres crispées murmurèrent tout bas, tout bas : « Je n’ai plus qu’à mourir ! »

Le soir, en effet, à l’heure où les hiboux entonnent leurs lugubres concerts, le promeneur attardé sur les rives du Gave eût pu entendre le bruit d’un corps qui tombait à l’eau, et quelques heures plus tard, quand l’astre des nuits en argenta les ondes moirées, voir une blanche poitrine trembler à leur surface…..

C’était celle de Blondinette !