Aller au contenu

Page:Des Vignons - Betty petite fille, 1922.djvu/189

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XV


Le déjeuner avait été terminé de bonne heure, la femme de ménage, sa vaisselle lavée, avait fui, abandonnant la mère et la fille à leur tête à tête mélancolique.

Madame Cérisy avait revêtu un élégant peignoir violet qui s’appliquait à ses formes rondes et grasses. Sa chevelure aux reflets d’or se dressait artistement et ses ongles étaient d’un rose angélique.

Elle s’ennuyait fort, n’osant sortir à cause de la chaleur qui fond le cold-cream et délaye les couleurs. En revanche, elle avait bon espoir de recevoir chez elle un tapissier, de ses amis, durant le courant de l’après-midi. C’était même à cette