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Page:Desbordes-Valmore - Livre des mères, 1840, t1.djvu/40

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LA POUPÉE MONSTRE.

Inès avait une nouvelle poupée. Ô joie ! une poupée toute neuve, avec deux perles pour regarder Inès ; deux bras pour les lui tendre nuit et jour ; une bouche riante et silencieuse pour ne la contredire jamais.

Le premier jour ce fut entre elles un commerce doux et paisible. On n’entendait que le murmure des baisers d’Inès sur les joues écarlates de sa fille ; elle avait déclaré qu’elle voulait être sa mère.