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Page:Desbordes-Valmore - Livre des mères, 1840, t1.djvu/80

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L’EMPRUNTEUR.

Je voudrais, dans l’amour que je leur porte, guérir tous les enfants du désir d’emprunter. Cette manie de s’approprier pour un temps le bien d’autrui s’étend quelquefois sur la vie entière et la remplit de trouble, d’embarras et de honte. Henri, du moins, en est corrigé, et j’en suis très-contente pour Henri.

Tout ce qu’il voyait aux autres le tentait, ce pauvre Henri. Il s’en faisait bien-