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Page:Desbordes-Valmore - Livre des mères, 1840, t2.djvu/22

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manda Monsieur Sarrasin, moitié sérieux, moitié riant.

Le docteur mangeait, se reposant sur ses lauriers. Augusta répondit avec vivacité que Lutine avait fait son malheur elle-même, qu’elle se serrait dans son corset de manière à s’étouffer, ce qui la rendait très agacée et très pâle.

Enfin, papa, sans moi, elle serait devenue poitrinaire. C’est une folle, sans soin d’elle-même, jamais en place, une petite ramasse-poussière qui me fait tourner la tête.

— Je comprends, dit son père, en frappant doucement sur cette petite tête agitée, qu’il faudra lui donner un bien bon exemple pour la corriger.

La tienne, Valérie, paraît en bonne santé. — Oui, papa, elle danse toujours, et je lui apprends le pas du châle pour te faire une surprise le jour de ta fête. Oh ! papa ! elle valse presque seule sans s’étourdir. — Il