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Page:Desbordes-Valmore - Livre des mères, 1840, t2.djvu/78

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LE LIVRE D’UNE PETITE FILLE.


Dieu bénit les enfants qui vont vite à l’école ;
Peut-on, sans les aimer, les regarder courir !
On les croirait poussés par quelque ange qui vole,
Qui de leurs longs cheveux leur souffle une auréole,
Frappe à la lourde porte et les aide à l’ouvrir.


J’en sais un dont la mère, humble femme, est heureuse,