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Page:Desbordes-Valmore - Livre des mères, 1840, t2.djvu/96

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LE PETIT BERGER.

J’aime la campagne ; je suis bien sûre que vous l’aimez aussi. C’est un grand jardin sans murailles, sans rideaux, sans jalousies. Rien n’y cache le lever du soleil ; il se couche devant vous, et l’on sent jusqu’au dernier de ses rayons qui nous dit à tous : — À revoir !

La nuit aussi est animée de bruits qui réjouissent l’âme à demi endormie. C’est