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Page:Dessaulles - Papineau et Nelson, blanc et noir... et la lumière fut faite, 1848.djvu/52

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Puisque je me suis rendu auprès du Dr. j’ai donc été à St.-Denis ! je ne me suis donc pas parjuré en disant que j’y étais allé. — Puis vous avez oublié que c’est à St.-Denis que j’ai vu M. Papineau ; je n’y étais donc pas allé par son ordre. J’ai transmis des ordres au Dr., et non, c’est moi qui en ai reçu. Je vous engage à demander des diplômes comme dialecticien.

M. Papineau devrait faire taire ses neveux

Il ne me ferait pas plus taire qu’il ne m’a fait parler ; et je soupçonne que celui qui voudrait me faire taire, c’est bien probablement celui-là même qui n’a laissé couler de sa plume que les plus énormes inepties.

Hommes pusillanimes !!! Oh ! halte là, méditez donc un peu sur votre chasse aux cartouches ! Admettons que le Dr. ait dit à M. Papineau de ne pas prendre part à la bataille, cela prouve qu’il connaissait les lois de l’hospitalité !

Cela prouve !! il lui a donc dit de partir !

S’il connaissait en mil huit cent trente-sept les lois de l’hospitalité, il les a diablement écorchées depuis. S’il a dit à M. Papineau de partir, il a donc foulé aux pieds sa conscience intime quand il lui a reproché d’être parti ! Comment appelez-vous cette inadvertance ? Vous voyez bien que vous défendez votre Dr. cent fois plus mal qu’il n’a, lui, défendu les ministres ! Est-ce une délation que de mentionner, ce fait connu de tout le pays ?

Certainement non, mon cher Monsieur : il