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Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 3.djvu/426

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générale ; je crois, en vérité, que chacun pensait que c’était beau à Numéro Vingt-Sept de ne pas être fier et de daigner faire attention à nous.

« — Eh bien ! Vingt-Sept, » dit M. Creakle avec une admiration mélancolique, « comment vous trouvez-vous, aujourd’hui ? 

» — Je suis très humble, Monsieur, » répondit Uriah Heep.

« — Vous l’êtes toujours, Numéro Vingt-Sept, » dit M. Creakle.

Ici un autre des visiteurs, avec une anxiété extrême, lui demanda :

« — Êtes-vous tout-à-fait confortablement ? 

» — Oui, je vous remercie, Monsieur, » répondit Uriah en tournant les yeux dans cette direction, « plus confortablement ici que je ne fus jamais hors d’ici. Je vois mes fautes à présent, Monsieur, et c’est ce qui fait que je me sens confortablement. »

Plusieurs des auditeurs de cette réponse furent très émus, et un troisième questionneur s’avançant, demanda avec une vive sympathie : « Comment trouvez-vous le bœuf ? »

« — Merci, Monsieur, » répondit encore Uriah à cette nouvelle voix ; « il était un peu plus coriace hier que je n’aurais voulu ; mais