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Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 3.djvu/52

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» — Eh bien ? » répliqua Uriah, « c’est ce qui m’est arrivé hier au soir. Mais elle peut mûrir encore… il ne s’agit que d’attendre… j’attendrai. »

Prodigue de ses adieux, il ne mit pied à terre que lorsque le cocher eut donné le coup de fouet aux chevaux. À voir sa grimace, on eût dit qu’il avait déjà sa poire entre les dents.

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CHAPITRE III.

Ma tante.


Nous eûmes, le soir de mon retour à Londres, une conversation très sérieuse sur les événements domestiques que j’ai racontés dans le chapitre précédent. Ma tante y prit un intérêt particulier et elle ne se coucha qu’après avoir arpenté sa chambre pendant trois heures les bras croisés. Quand elle était émue, troublée, inquiète, c’était une de ses manières de l’exprimer, et sa préoccupation pouvait se mesurer à la durée de cet exercice péripatétique, qu’elle faisait d’un pas infatigable avec la régularité d’un pendule d’horloge.

Elle s’assit enfin, et comme, dans l’intervalle, j’avais, d’après l’avis d’Agnès, écrit ma