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Page:Dickens - L'embranchement de Mugby, 1879.djvu/69

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On y voyait bien habituellement une ou deux paires d’épaules recouvertes de velours, penchées vers le feu et parfois en la compagnie d’un couteau ouvert, d’un morceau de pain et d’une tranche de viande ; mais, lorsqu’il demandait le préposé aux lampes, on lui répondait invariablement qu’il était de l’autre côté de la voie, ou bien encore, que c’était le moment où il n’était pas de service. Dans ce dernier cas notre voyageur était tout naturellement appelé à faire la connaissance d’un lampiste qui n’était pas son lampiste à lui. Toutefois il ne tenait pas si fort maintenant à rencontrer ce brave homme, qu’il ne pût supporter son désappointement avec beaucoup de philosophie. La sérieuse étude qu’il faisait des innombrables embranchements de Mugby, ne l’absorbait pas non plus à un point tel qu’il en oubliât de faire l’exercice utile à sa santé. Il se promenait journellement au contraire, et toujours du même côté ; mais le temps était redevenu froid et humide, et la fenêtre de la maison de Phœbé restait toujours fermée.

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