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Page:Dictionnaire pratique et historique de la musique.pdf/156

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les 4 mesures suivantes, entre chaque couplet chanté :


\language "italiano"
porteeA = \relative do'' {
  \time 3/4
  \override Staff.StaffSymbol.line-count = #1
  \stemUp
  si4 si16[ si si si] si4 | si16[ si si si] si4 si | \break
  si4 si16[ si si si] si4 | si16[ si si si] si4 si \bar ":|."
}
porteeB = \relative do'' {
  \time 3/4
  \set Staff.timeSignatureFraction = 3/8
  \scaleDurations 2/1 {
    \override Staff.StaffSymbol.line-count = #1
    si8[ si si] | si[ si] si | \break
    si8[ si si] | si[ si] si \bar ":|."
  }
}
\score {
  \new PianoStaff <<
    \new Staff = "mel" <<
      \new Voice = "mel"  { \porteeA }
    >>
    \new Staff = "mel" <<
      \new Voice = "mel"  { \porteeB }
    >>
  >>
  \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves \remove Clef_engraver }
    indent = 0\cm
    line-width = #120
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
  }
  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}


Cependant d’autres auteurs rapprochent le F. de la Seguidille et lui attribuent d’autres formules rythmiques ; Hawkins (1776), qui le déclare « une danse favorite des Espagnols », en donne un spécimen à 6/8. Vers le même temps, Gluck, dans son ballet de Don Juan (1761), Mozart, dans Les Noces de Figaro (1786), employèrent en la modifiant plus ou moins, une mélodie alors connue à Vienne sous le titre de F. :


\language "italiano"
\score {
      \relative do'' {
          \time 3/4
          \partial 4 mi8.[ mi16] |fa8[ mi re do] \stemDown si[ la] | \stopStaff s2. \bar " " \break
          \override Score.Clef.break-visibility = ##(#f #f #f)
          \startStaff \stemNeutral sold8[ sold16 fad] mi[ fad sold la] si[ do re si] | do8[ si16 do] \stemDown la8[ do si la] | \stemNeutral sold4
      }
  \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves }
    indent = 0\cm
    line-width = #120
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
  }
  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}
(Gluck, Don Juan, ballet.)


Un F. de fantaisie a été placé par Ad. Adam dans son opéra-bouffe Le Toréador (1849). C’est par un F. asturiano que se termine le Caprice espagnol, pour orchestre de Rimsky-Korsakow (1887). Le no 3 des charmantes pièces de Enrique Granados, Goyescas (1912), porte le titre de El Fandango de Candill, et la légende : « scène chantée et dansée lentement avec beaucoup de rythme » ; le dessin initial, sur lequel repose tout le morceau correspond au rythme désigné par Gevaert comme propre à la séguidille :


\language "italiano"
\score {
      \relative do' {
          \time 3/4
          << { \tupletDown dod16[-> r \tuplet 3/2 { re( dod si) }] dod16[-> r \tuplet 3/2 { re( dod si) }] dod16[-> r \tuplet 3/2 { re( dod si) }] } \\ { \repeat unfold 3 { mi,16 mi\rest mi8\rest} } >> | 
          << { dod'8[-. mi]-. dod[-. mi]-. dod[-. mi]-. } \\ { mi,8[ la] mi[ la] mi[ la] } >> | re16^>
      }
  \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves }
    indent = 0\cm
    line-width = #120
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
  }
  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}

Fanfare, n. f. 1. Air de musique de chasse, sonné par une ou plusieurs trompes. Le répertoire cynégétique traditionnel contient une F. spéciale pour chaque genre de chasse ou chaque solennité spéciale. La F. royale, sonnée pour un cerf dix cors, date du règne de Louis xv ; la Petite royale sert pour les sangliers. On sonne la Saint-Hubert le jour patronymique de ce saint (4 novembre). Le Recueil de Fanfares pour la chasse, à 1 et à 2 trompes, du marquis de Dampierre (xviiie s.), forme le fonds du répertoire des sonneurs de trompe, en France ; il a été plusieurs fois réimprimé ou refondu dans des recueils plus récents. || 2. Air guerrier, sonné en signe de réjouissance par un ou plusieurs instruments militaires, comme sont les marches à 2, 3 ou 4 trompettes, jouées pendant les revues et défilés des troupes de cavalerie. En Angleterre, les F. sont appelées flourishes ; l’une d’elles, qui date du règne de Charles ii, retentit à l’ouverture de chaque session du Parlement ; son début a inspiré le thème du finale dans le Septuor pour trompette et instruments à cordes, de Saint-Saëns (voy. ex. ci-après).


\language "italiano"
\score {
      \relative do' {
          \time 4/4
          \key mib \major
          \override TupletBracket.bracket-visibility = ##f
          s8 mib4 sol16[ sib] mib8[ sib_\markup \fontsize #-1 \lower #3 { "Flourish." } sol mib] | \stemUp \tupletDown sib'8[ \tuplet 3/2 { sib16( sib sib) }] \tuplet 3/2 { sib8.[( sol16 sib8]) } sib2
      }
  \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves }
    indent = 0\cm
    line-width = #120
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
  }
  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}

\language "italiano"
\score {
      \relative do' {
          r2_\f do4^\markup { \hspace #-8 { \italic { "Trompette en mi " \musicglyph "accidentals.flat" } }} mi8[ sol] | do[ sol mi do] mi4-. sol-. | sol1~-> | sol | r2 do,4 mi8[ sol] | \break
          do[ sol mi do] mi4-. sol-. | do4-. mi2-> re4~-> | re do2-> la4 | sol r \bar "||"
      }
  \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves }
    indent = 0\cm
    line-width = #120
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
  }
  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}
(Saint-Saëns, Finale du Septuor.)

|| 3. Morceau de musique symphonique ou dramatique, ou passage d’un morceau ou d’une scène d’opéra, qui est joué par les instruments de cuivre et rappelle les formules des airs de chasse ou des sonneries militaires. Les compositeurs ont souvent tiré de ces formules d’heures effets descriptifs ou propres à rehausser l’éclat de leur instrumentation, comme ont fait, entre autres, Lulli, dans son Te Deum (1677), Rameau, dans Hippolyte et Aricie (1733) et Castor et Pollux (1737), Berlioz,