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dernier coup. On distingue le ra de trois, de quatre, et ainsi de suite jusqu’à neuf qui se notent

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etc.

Entremêlé de coups simples, le ra s’appelle « ra et sauté »

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Ranz des vaches. * Mélodie populaire employée en Suisse pour le ranz ou rappel des troupeaux : il y en a plusieurs, suivant les divers cantons. Tantôt le ranz est purement instrumental ou vocalisé, tantôt des paroles lui sont adaptées. Beethoven a écrit une série de variations sur un ranz, sous le titre d’Air populaire suisse ; il en a traité un second dans le finale de sa vi^e symphonie (Pastorale) qui s’ouvre par un ranz (phrase de la clarinette) préparant le thème des violons. De nos jours, Doret en a fait entrer un autre dans son œuvre lyrique Les Armaillis.

Rapport, n. m. Relation qui existe entre deux choses du même ordre. La division de la corde vibrante en parties de plus en plus courtes donne des sons de plus en plus élevés ; l’oreille reconnaît comme intervalles justes ou consonants ceux dont le nombre de vibrations s’exprime comme des rapports simples :

	2/1		3/2		4/3
	octave,		quinte,		quarte,

Consonances imparfaites :

	tierce majeure,		tierce mineure
	5/4		6/5

Tous les autres rapports de deux nombres consécutifs sont dissonants.

« D’une note à la précédente, on trouve le rapport musical en divisant le nombre de vibrations l’un par l’autre. On convient de toujours mettre le plus fort au numérateur » (Anglas) ; le rapport 9/8 donné par ré, indique que ré effectue 9 vibrations pendant que ut en fait 8. « Le rapport vibratoire d’un intervalle — dit autrement Mahillon — se chiffre sous forme de nombre fractionnaire en mettant comme numérateur le plus grand nombre et comme dénominateur le plus petit. Ainsi l’intervalle d’octave se chiffre 2/1 que l’on énonce 1 est à 2 et qui peut encore s’écrire 1 : 2. »

Mais les rapports varient selon que l’on calcule d’après la gamme de Zarlino dite rationnelle, ou la gamme de Pythagore, ou la gamme tempérée, d’où le calcul des rapports et la division en commas sont différents. (Voy. Comma, Gamme.)

Rapsodie. Voy. Rhapsodie.

Rasette, n. f. Tige mobile de métal dont l’extrémité recourbée en crochet appuie sur l’anche d’un tuyau d’orgue et y produit de légères modifications de longueurs nécessaires à l’accord de l’instrument. (Voy. Tuyau à anche.)

Rall, abréviation du suivant.

Rallentendo, part. prés. du v. ital. rallentare, = en ralentissant. Locution usitée comme indication de l’allure d’un morceau.

Ravalement, n. m. (vieux). Action d’accorder plus bas ou de faire descendre plus bas, « en aval » divers instruments. Les luthistes, au xvi^e s., et au xvii^e, pratiquaient l’accord « à cordes avalées » en les baissant d’un demi-ton. Le nom de « clavecin à ravalement », donné par le facteur Nicolas Dumont aux instruments qu’il fabriquait vers la fin du xvii^e siècle, a pour explication l’étendue du clavier de ces instruments, qui descend d’une quinte « en aval » de celui des instruments similaires du même temps. On désignait couramment par ce terme les touches d’un clavier ajoutées en dessous de son étendue ordinaire. Les clavecins dont l’étendue dépassait quatre octaves étaient dits à ravalement, ceux qui atteignaient cinq octaves, « à grand ravalement ». Taskin, vers 1770, « mettait à ravalement » des clavecins des Ruckers, de Couchet, et d’autres facteurs de xvii^e s. L’opération, qui élargissait le clavier de 0 m. 16 ou 0 m. 17, entraînait l’élargissement de la caisse et l’enlèvement du couvercle avec son décor. Les instruments anciens étaient presque aussi abîmés que les luths transformés en vielles. * Dans les orgues, les jeux d’anches étaient souvent à ravalement, dans la facture française du xviii^e s., et de la première moitié du xix^e, les jeux de fonds commençant à l’ut grave de seize pieds, et les « grands » jeux d’anche descendant parfois jusqu’au sol au-dessous, pour le clavier de pédales.

Ré, nom du second degré de la gamme d’ut, sans accidents.

Réalisation, n. f. Interprétation de la basse, chiffrée ou non, soit par écrit, soit au cours d’une exécution. La réalisation peut se faire aussi en complétant les accords indiqués par un dessus et une basse.